Comment l’ovulation douloureuse peut-elle être prévenue ?
La période ovulatoire de la femme est généralement marquée par plusieurs symptômes physiques, dont les douleurs. Bien qu’elles soient plus intenses chez certaines que chez d’autres, ces malaises constituent une gêne qu’il faut à tout prix soulager. Suivez ces conseils pour prévenir vos douleurs ovulatoires.
Prendre un bain chaud
Les douleurs ovulatoires précèdent généralement les règles et marquent l’approche du jour de l’ovulation. Bien qu’elles soient souvent passagères, son intensité diffère en fonction du cycle de chaque femme. Elles se manifestent généralement par une forte pression au niveau du bas ventre, mais parfois, les malaises descendent jusqu’au niveau de l’utérus par des crampes ou des douleurs de tiraillement du col. Pour prévenir une endométriose liée au cycle ovulatoire, vous pouvez commencer par prendre vos bains avec de l’eau chaude quelques jours après la fin des règles afin de réduire la pression. Ce traitement permet non seulement d’éliminer le stress dû aux règles, mais aussi détend les nerfs directement reliés au col de l’utérus.
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Il existe également la possibilité de prévenir ces douleurs chez les femmes grâce à une bouillotte. En effet, à l’approche du jour de votre ovulation, posez une bouillotte chaude sur le bas de votre ventre pendant quelques minutes. Ceci favorisera la circulation du sang et relaxera les muscles tendus de la zone sensible. Vous pouvez répéter cette action plusieurs fois pendant votre cycle ovulatoire si le mal persiste. Il en est de même pour les bains de siège qui apaisent également l’endométriose. Pour effectuer ce traitement, faites bouillir de l’eau à une température maximale puis renversez dans un récipient confortable sur lequel vous pourrez vous assoir. Une fois installée, la chaleur qui pénètrera le col de votre utérus réduira les douleurs que vous ressentez.
Utiliser des anti-inflammatoires
Pour calmer une endométriose due à l’ovulation, certaines femmes utilisent la griffe du diable, une plante anti-inflammatoire connue pour son efficacité. Elle peut être utilisée sous forme de comprimés ou de tisane et doit être diluée dans un verre d’eau. De même, la femme sujette à l’ovulation douloureuse peut aussi pendre un antalgique ou un antispasmodique après les règles. Cependant, le médicament doit être pris en milieu de cycle et non lors de l’apparition des douleurs.
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Dans le cas contraire, le traitement n’aura aucun effet sur cette dernière. De même, le comprimé doit être non stéroïdien de type ibuprofène, qui aura pour effet de dissiper la douleur dans un bref délai. Toutefois, vous ne devez pas dépasser les 3 g ou 3000mg recommandés par jour. En plus d’être efficace, ce traitement n’a aucun effet secondaire sur le col de votre utérus ou sur une éventuelle conception.
Lorsque la douleur est plus atroce, vous pouvez également utiliser des inhibiteurs ovulatoires justes après vos règles. Ils sont reconnus pour leur fiabilité et sont souvent considérés comme une thérapie. L’avantage avec ces pilules est qu’ils existent aussi sous forme de suppositoires et n’affectent en aucun cas le col de votre utérus. Si malgré tout, le mal persiste, il serait plus responsable de consulter un gynécologue. Il peut arriver que le malaise soit bien plus grave qu’une endométriose.
Méthodes contraceptives
Ce traitement est souvent recommandé aux femmes qui désirent retarder les grossesses et dont leur corps ne présente aucune contre-indication à ces méthodes. Plusieurs études ont prouvé qu’une contraception est susceptible de prévenir une endométriose liée à l’ovulation. En effet, les femmes sous pilules ; patch ou anneau n’ont généralement pas de règles régulières ou de cycle ovulatoire et donc, ne peuvent pas se plaindre de douleur. Les contraceptifs empêchent donc son effectivité.